Le Zomb Club est né il y a une dizaine d’année dans la moiteur hivernale d’un garage en altitude. Après moult déformations et reformations, la mouture finale se présente désormais sous les traits affinés de ce qui aurait pu être un boys band pour le physique. Cinq jeunes - mais pubères - garçons qui depuis février 97 ont redonné de l’âme et des tripes au Zomb. Armés d’une trentaine de compositions ( 2 h 30), ils imposent sur scène une musique éclectique, mix de Rock, Funk, Salsa, Ska, Biguine, un savoureux mélange de Chili et de coquilles St-Jacques sauce française. Ce baume est appliqué sur les rythmes anti-bourrin du trapu mais fin d’esprit Brunch (alias Bruno Didier; on l’appelle Brunch car on ne sait pas quel est son prénom), accompagné au clavier de son fidèle Tchernobyl (alias Christian Loew ) qui fait Beethoven 1er année en amateur ( il n’est sourd que d’une oreille). Le violent statique du groupe n’est autre que le Foch (alias Franck Poquet; c’est un clone et il a tué l’original ), qui en tant que directeur de la source à bulles de Mandrin, vient faire pétiller le nectar de ses accords guitaristiques, droits et néanmoins justes. Dernier venu du quintet, Filou, (alias Philippe Valla-Dury ) fait tourner le groove comme un manège, et chope le pompon haut la main . Alain « Gueule d’amour » ( alias Alain Estrella ), vient incanter de sa voix rocailleuse, suave et à deux mètres du sol, ses textes pleins de vécu et compréhensibles, caus’qu’c’est en français qu’y braille le Lainlain. De plus, il assure la section cuivre avec des envolées un chouilla lyriques de KAZOU. Dès Février 98, ils ont commencé la prospection pour se répandre tel un germe philanthrope et après adjonction du cinquième élément, ils ont enregistré une démo en 99. L'album est arrivé en juin 2000.

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